un monde ouvert
sans bord ni centre
où le regard ne rencontre que des passages
les formes se déplacent les limites se défont
rien n’est clos tout respire et circule
le sens s’invente à mesure qu’on avance
comme si chaque pas agrandissait le réel
monde
sphère de souffle et de matière
pluie d’instants reliés par le regard
tout y commence en silence
la pierre le vent la peau le mot
chaque chose appelle une autre
l’ensemble tient par un fil invisible
respiration partagée du visible et de l’invisible
ouvert
comme une porte sans mur
un espace qui invite sans enfermer
la lumière y entre sans effort
le temps y circule sans mesure
tout ce qui vient y trouve sa place
et ce qui part y laisse encore sa trace
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire