vendredi, octobre 10, 2025

qui nous menacent

la mer

les mains ouvertes


le vent soulève des fragments d’écume

le ciel se contracte autour du sel

rien ne s’oppose 

tout approche



le vent effleure les roches et les herbes qui plient sans résistance































l’angle de repos

  vertical

premier mouvement


la matière hésite

une chute minuscule s’amorce

le centre glisse

et tout reprend sa place comme si rien n’avait bougé



chaque pierre semble retenir le poids du temps





la page joue un rôle concret


surface de contact

interface entre le geste et la pensée

elle reçoit mesure enregistre

ni miroir ni abîme

simple plan d’opération où le sens se dépose


le corps est pour moi un terme d’écriture


il trace

il interrompt

il corrige

chaque mouvement inscrit une phrase que la peau retient

l’encre

la respiration le rythme  même source



écrire revient à mesurer 

la distance entre la main et le monde







on écrit d'après des lectures 

et aussi 

des pulsions





































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