qui nous menacent
la mer
les mains ouvertes
le vent soulève des fragments d’écume
le ciel se contracte autour du sel
rien ne s’oppose
tout approche
le vent effleure les roches et les herbes qui plient sans résistance
l’angle de repos
vertical
premier mouvement
la matière hésite
une chute minuscule s’amorce
le centre glisse
et tout reprend sa place comme si rien n’avait bougé
chaque pierre semble retenir le poids du temps
la page joue un rôle concret
surface de contact
interface entre le geste et la pensée
elle reçoit mesure enregistre
ni miroir ni abîme
simple plan d’opération où le sens se dépose
le corps est pour moi un terme d’écriture
il trace
il interrompt
il corrige
chaque mouvement inscrit une phrase que la peau retient
l’encre
la respiration le rythme même source
écrire revient à mesurer
la distance entre la main et le monde
on écrit d'après des lectures
et aussi
des pulsions
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