mercredi, juillet 16, 2025

il retrouva 

sa pierre
sa ronce 
toujours le mur aussi bas
toujours l’angle aussi obscur et 
comme une bête rentrée au trou 
glissant plutôt que marchant

il se blottit 


une fois assis 




























il ne fit plus un mouvement 
il regarda 
il revoyait le jardin
les allées 
les massifs 
les carrés de fleurs
la maison 
les deux fenêtres de la chambre 

la lune lui montrait ce rêve 
il est affreux qu’on soit forcé de respirer
il faisait ce qu’il pouvait pour s’en empêcher




























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