il retrouva
sa pierre
sa ronce
toujours le mur aussi bas
toujours l’angle aussi obscur et
comme une bête rentrée au trou
glissant plutôt que marchant
il se blottit
une fois assis
il ne fit plus un mouvement
il regarda
il revoyait le jardin
les allées
les massifs
les carrés de fleurs
la maison
les deux fenêtres de la chambre
la lune lui montrait ce rêve
il est affreux qu’on soit forcé de respirer
il faisait ce qu’il pouvait pour s’en empêcher
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