jeudi, juillet 10, 2025

elle souriait 

amicalement aux vieilles 
pierres 
usées 


dont le couchant n’éclairait plus que le faîte et qui à partir du moment où elles entraient dans cette zone ensoleillée adoucies par la lumière paraissaient tout d’un coup montées bien plus haut lointaines comme un chant repris  en voix de tête  une octave au-dessus












près de l'océan
c'est 
le sens du vent que l'on ressent
nos inclinaisons y sont naturelles
on écoute 
le chant du monde 
le dos posé contre 
les rayons du soleil 
le visage frais et salé 
les mains sèches 
le sable millénaire entre 
les doigts
tout s'écoule avec saveur 
en pente





























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