à 20 ans
Cécile Guilbert
est
une jeune étudiante débridée
qui ne jure que par la poésie la littérature et la philosophie
à ses oncle et tante qui lui parlent de yoga de gourou et de spiritualité hindoue elle réplique que ses maîtres se nomment Nietzsche Baudelaire Lautréamont et qu’elle ne comprend rien à leurs histoires de Shiva et de vedas
trente-cinq ans plus tard c’est dans l’appartement d’un maître yogi qu’elle réapprend à respirer pour survivre à un choc traumatique
dans ce récit initiatique intime dont la langue claire et l’implacable franchise mêlent ironie intelligence et ardeur Cécile Guilbert raconte les épreuves et les joies qui ont rendu possible cette métamorphose
car pour s’ouvrir à cette Vita Nova il lui faudra affronter plusieurs fois le scandale de la mort celle de son cousin adoré suicidé de sa grand-mère veillée dans son agonie de son oncle à qui elle ira dire adieu dans un ashram du Kerala de son petit frère dont le cadavre est découvert dans des circonstances dramatiques
il lui faudra découvrir l’amour vrai avec Nicolas la lumière dans le regard des sages les bûchers de Bénarès se croire brisée chaque hiver pour finalement renaître à elle-même
à mille lieux de nos repères et nos idées elle nous emporte dans un grand voyage qui fait briller les feux sacrés de sa constellation personnelle
l’amour les morts l’Inde et les livres
faisant aussi la part belle à la magie poétique des signes par lesquels chacun peut donner sens à son existence Feux sacrés pourrait aussi se résumer ainsi
savoir mourir
s’éveiller
apprendre à renaître pour mieux vivre

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire