vendredi, juin 27, 2025

il ne s’agit plus seulement 
de colonisation et 
de génocide


mais de quelque chose de plus inquiétant encore dont la colonisation et le GÉNOCIDE sont le laboratoire et qu’il faudra bien arriver à NOMMER sans s’encombrer de la peur de parler et de penser collectivement ce qui est en train de se passer. 

et qui n’a plus rien à voir avec le droit d’Israël à se défendre


une CHOSE maudite surgie des récits apocalyptiques de la nuit Biblique pour envahir les machines IA-necro-militaro-politiques les plus sophistiquées du XXIe siècle

















la guerre  existentielle  que Netanyahu mène 
pour 

détruire 
soumettre 
absorber 
les vies de TOUS 
ses voisins ne peut que 
très mal 
finir


ce qui est peut-être 
la seule vérité de cette chevauchée sanglante


mal finir


emportant avec lui des centaines de milliers d’hommes de femmes et d’enfants en Palestine en Israël au Liban en Iran vers une mort impitoyable pour empêcher éternellement Israël de devenir un jour ce qu’elle n’a jamais encore réussi 

et sans doute jamais voulu 

être 


Une TERRE de PAIX


cette CHOSE sanglante surgie dans LA NUIT INTERMINABLE de missiles et de cadavres fait écho à une pensée cinglante d’un autre philosophe Jean-Luc Nancy dans Vérité de la Démocratie


il est possible que l’homme ne désire au fond rien d’autre que le  mal  : non le  bien vivre  qui appelle un supplément toujours renouvelé à la  vie  une expansion au-delà de sa nécessité mais à l’inverse cet autre supplément et cet expansion que peut effectuer l’anéantissement tant de soi-même que des autres et du commun ainsi réduit à la commune carbonisation Oui cela est possible et l’âge actuel de l’humanité nous représente une communauté des charniers des famines des suicides et des abrutissements


cette possibilité elle-même porte à une évidence incandescente la question insistante de ce que je nomme ici  communisme  en tant que vérité de la démocratie : car rien n’est plus commun que la commune poussière où nous sommes promis… Rien n’est plus commun que la pulsion de mort - et le point n’est pas de savoir si les politiques technologiques qui ont permis Auschwitz et Hiroshima ont déchaîné des pulsions de cet ordre mais plutôt de savoir si l’humanité trop lourde de ses millions d’années n’a pas choisi depuis quelques siècles la voie de son anéantissement


mais ce néant est un néant substantiel Si c’est lui que nous voulons nous avons à savoir ce que vouloir veut dire : non pas que  Dieu est mort  mais que la mort devient notre Dieu






RENDEZ-VOUS AVEC LA PEUR  

lundi matin


RVALP


















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