quand
je serai
un enfant
aux cheveux gris
je voudrais que le printemps l’aurore et le crépuscule me rajeunissent chaque jour un peu davantage jusqu’à ce que je sente la fin et que j’aille m’asseoir dehors pour m’en aller vers la jeunesse éternelle
au lavoir
de linge bleu la vie se réjouit
de la vie
l’art
c’est aussi
la poésie que je respire
A mesure que j’avance tournant la tête à droite et à gauche je goûte la lente modification des heures car perpétuel piéton juge sagace de la longueur des ombres je ne perds rien de l’auguste cérémonie de la journée
ivre de voir
je comprends tout
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