jeudi, avril 25, 2024


je place un mot me trouve dans le temps de l'écriture


BOOM  

l’animal est stressé


je cherche une disposition intérieure


 


brouillon atypique 

ce sont les restes de l’animal

il s’agit d’une tentative pointilliste

















 


 


7 cm de luxe déborde de son poignet


 


l’ambiance 3 chaises

rehausser le mur  

de quelques centimètres pour le rendre plus harmonieux 


 



 


le salon  

les meubles 

leur séjour autoritaire de longue durée


partout sur le balcon l’immeuble d’en face


 


 


le brouillard

au sol 

une laitue


que ses jours soient en petit nombre


 


la vallée expose son capital beauté


un rire 


les galeries obscures filent


penser

entrer dans le labyrinthe 


























depuis 
les temps les plus anciens jusqu’à aujourd’hui 
tout le monde le sait  

les employés de bureau et les comptables 
ne pensent pas en êtres humains 
ils pensent comme on remplit des dossiers 
ce n’est pas leur faute 
s’ils ne pensent pas comme ça 
leurs tiroirs seront tout mélangés
et ils seront incapables 
de rendre les services que leur administration 
leur société ou leur organisation demande 
tel est précisément l’impact le plus important 
de l’écriture sur l’histoire humaine  
elle a progressivement changé la façon 
dont les hommes pensent 
et voient le monde
































tout comme le choc 

de 
deux notes 
de musique jouées ensemble 
donne son élan à un morceau 
de musique la 
discorde 
de nos pensées 
idées et valeurs nous oblige à penser
à réévaluer et critiquer




la 
cohérence 
est 
le terrain 

de jeu
des esprits bornés



















 









découvrir lumière amère au bout de sept ans


une épluchure dans le sillage 


un chien sans affect dans la campagne Suisse



un grand prix à sa situation

de même l'isolement


l’appel au coup d’état 

et l’activité de l’essuie - glace


 




 


coup de couteau

des regard appropriés l’hippopotame gonflable à terre


concrètement 

fuir la menace c’est fuir la vie



subjonctif présent


que je tombe

que tu tombes

qu'il tombe


que nous tombions

que vous tombiez

qu'ils tombent




l'homo sapiens postmoderne fait face à 

un dilemme de taille  

être blasé ou s'étonner constamment


Homme 

Homo sapiens

laborieusement peu à peu désarqué 

finalement plus ou moins perpendiculaire à la terre 

dont il n'aurait jamais dû s'éloigner






















2

la Révolution agricole

il y a 10 000 ans

Homo sapiens découvre l'agriculture 

cette transition agricole ou révolution agricole permet une croissance sans précédent de l'espèce humaine La population humaine passe de 5 millions à plus de 200 millions Cette transition n'est cependant pas forcément une amélioration de la vie au niveau individuel Cette révolution agricole avec son essor démographique apporte aussi la famine en période d'aléas climatiques et l'asservissement


l'auteur procède à une remise en question de la pertinence du concept de prospérité d'une espèce fondée sur le nombre d'individus existant, plutôt que sur le bien-être de chacun  La multiplication d'individus autant pour les humains que pour le bétail s'est soldée par une réduction du bonheur ou du bien-être individuel au profit de la multiplication de l'espèce


















la rage de la langue de détruire     sa nouveauté revient toujours


un frelon

quelque part au milieu 

un cycliste


il y a 

dans son imaginaire 

le sentiment d’être totalement du côté des plantes





















 


classe moyenne

l’un deux traverse le couloir


l'estomac 

le cœur 

le corps entier disent non à tout


hall d’accueil

pivoine tendue

le fleuriste est concentré



j'ai aimé  étrange   forte passion

j'ai failli

j'ai consumé mon temps



il se glace

le but était de m'asservir 



les surfaces sont sous tutelle dans les parties communes l’activité du chien


conditionnel passé première forme


je serais tombé

tu serais tombé

il serait tombé


nous serions tombés

vous seriez tombés

ils seraient tombés



















une mince tranche au milieu d'impressions contiguës 




il y a toujours toute espèce de choses

les unes dangereuses 
les autres salutaires
 
dans ce fouillis 
où les souvenirs ne s'éclairent qu'un à un 
je découvris 
comme un ouvrier 
l'objet qui pourra servir à ce qu'il veut faire 

une parole de ma grand-mère



































le champ infini des possibles s'étend et si par hasard le réel se présentait devant moi il serait tellement en dehors des possibles que dans un brusque étourdissement allant taper contre ce mur surgi je tomberais à la renverse






le souvenir 
d'une certaine image n'est que le regret 
d'un certain instant 


 

les maisons 
les routes
les avenues 
sont fugitives 
hélas 
comme les années