samedi, mars 30, 2024

beaucoup de ceux qui auparavant considéraient la législation sur le sujet comme invraisemblable la verront désormais simplement comme dangereuse voire juste difficile

ainsi avec le temps elle en viendra à être considérée comme une possibilité puis comme quelque chose de probable et enfin elle deviendra l'une des quelques mesures dont le pays a absolument besoin. 

c'est de cette manière que se forge l'opinion publique






































Overton décrit une carte des idées du  plus libre  au  moins libre  concernant l'action du gouvernement représentée sur un axe vertical

comme la fenêtre change de taille ou se déplace une idée à un endroit donné peut devenir plus ou moins politiquement acceptable. 

les degrés d'acceptation 
des idées publiques sont à peu près comme suit 

Impensable
Radical
Acceptable
Raisonnable
Populaire
Politique publique


la fenêtre d'Overton 

est une approche permettant d'identifier les idées définissant le domaine d'acceptabilité des politiques gouvernementales possibles dans le cadre d'une démocratie

les partisans de politiques en dehors de la fenêtre d'Overton cherchent à persuader ou éduquer l'opinion publique afin de déplacer et/ou d'élargir la fenêtre

les partisans dans la fenêtre  soutenant les politiques actuelles ou similaires  cherchent à convaincre l'opinion publique que les politiques situées en dehors de la fenêtre doivent être considérées comme inacceptables


































émettre

dégager

sentir

exprimer

manifester



il y a de la neige...

une chose qui rampe silencieusement


le jour est 

une étrange demi-nuit…

















les montagnes 

sont parties murmurant doucement quelque chose…


je me souviens ...


jours pâles

pâles comme la demi-nuit…  également étranges et tristes













répandre

révéler

suinter

respirer

produire

montrer

parfumer

pousser

puer

suer

épancher

rendre

proférer

odorer

lancer

fleurer

embaumer

transpirer

souffler

s'épancher

extérioriser

expirer

empuantir

empester

déverser

dégoutter

donner libre cours

évaporer



je me souviens des moments passés ...


jeter 

un coup d’œil à travers 

une fenêtre ouverte


une merveille ...


la grande pente 

des prés

des collines

la montée verte 


au loin des montagnes

sombres

vieilles

plus vieilles qu’un vieux rocher 

















l'état de Poésie 

consiste à organiser ma vie de telle manière que je puisse être constamment réceptif  Je ne peux donc pas assumer des responsabilités sociales et en même temps être réceptif au chant du merle le matin  à un son de cloche que j’entends l’après-midi dans la campagne  à la fermeture d’un café à deux heures quand on sort   les chaises sont sur les tables il y a une grande fatigue humaine dans ces moments d’extraordinaire plénitude la caissière finit ses comptes les derniers passants sont encore dans la rue   il faut être présent partout être disponible partout et cela implique un genre de vie  

Georges Haldas les entretiens de l’aube


















faites du non-agir
 
votre gloire 
votre ambition
votre métier
votre science 


le non-agir n’use pas  il est impersonnel 

il rend ce qu’il a reçu du ciel sans rien garder pour lui 

il est essentiellement 

un vide 


le sur-homme n’exerce son intelligence qu’à la manière d’un miroir il sait et connaît, sans qu’il s’ensuive ni attraction ni répulsion sans qu’aucune empreinte persiste Cela étant il est supérieur à toutes choses et neutre à leur égard






















l’absence 

de la parole est 

un long signe moins 

qui se dessaisit de son chiffre


poème-addition 

révélation esthétique 
qui permet au langage de transcender le réel


irruption dans le champ de la conscience d’une expérience d’un objet d’une personne ou d’un fait quotidien sous la forme d’une addition chargée d’émotion

susceptible de se transformer en mots et d’ajouter 
de la valeur au monde




parole  parole au fond des corridors

le mot se tarira et avec lui
nous ignorons quoi…

ici ici ici
le répéter à l’infini… 

redire
mémoire  mémoire 

jusqu’à ce que s’exhale
une odeur de vagues

hiver hiver hiver

il n’est pas de trop
le parfum
d’aubépine


de certains mots 

nous ne sommes jamais quittes

nous les redisons

nous ne les répétons pas