samedi, mars 16, 2024

une énergie s’éveille  associée à 

une imprégnation 
intérieure

le tonnerre roule
le vent souffle

le temps est à l’action 

il en est ainsi des relations entre homme et femme 
elles doivent être durables 

la persévérance accueille et rassemble 
les choses sans les réprimer
stabilise le pouvoir de réaliser le tao en actes 


le solide est au-dessus 
le souple au-dessous 

le tonnerre et le vent s’associent pour faire bouger 
la situation et produire 
un renouveau


































que la fin 
d’une chose soit 
pour vous le commencement 
d’une autre 







c’est le cycle des saisons

les changements qu’elles opèrent 
rendent possible l’accomplissement de toutes choses 
dans la durée





























écrire

un texte impromptu

scandé 
abrupte
taillé dans le vif
qui laisse entendre 

une poésie de l’urgence 
qui procède par détournements

rythmée
drôle 
fortement érotisée
 
où il est question 

du corps féminin et 
de ses rapports avec le corps masculin, bien sûr, mais aussi 
de la violence 
des images médiatiques
































































en lisant 

Demi-valeurs 

il apparaît clairement en filigrane 


une tentative objectiviste

une mise en plis montrée du doigt


poser   justement le doigt sur 

une tentative de la tentation



une jeune vitre 

vient 

de se briser

entre 

la vie et la mort



c’est seulement lorsque la puissance se heurte au néant lorsqu’elle ne trouve même plus d’adversaire à se fabriquer qu’elle s’effondre en son essence et en elle-même  


l’écrivain nous laisse ainsi avec un philosophe souabe



à 
chaque phrase à 
chaque moment d’écriture quasiment à 
chaque mot 

il me semble être sous la menace 
d’un tir ennemi
 

comment sait-il d’où j’écris 
moi qui en ignore 
tout  



le présupposé commun  

un esprit perméable 

soumis aux flux et aux reflux d’éléments qui au début peuvent sembler étrangers mais qui ont aussi la capacité de s’immiscer comme des hôtes pérennes