lundi, janvier 29, 2024


Alchimie/Poésie 

de deux regards énamourés


Alchimie/Poésie 

de deux corps qui s'étreignent pour donner l'enfant 


Alchimie/Poésie 

de la lumière des astres qui donne la communion des mondes


Alchimie/Poésie

du feu universel qui fait se mouvoir les corps célestes





















Alchimie/Poésie

du verbe essentiel qui donne la vie à l'univers 


Alchimie/Poésie

du Nombre et du Nom qui couvre tout



nommée au sein de la nuit

l'Alchimie/Poésie

va rejoindre  

le corps 

d'éclipse


*



154

FDH

le poète susceptible 
d'exagération évalue correctement dans 
le supplice





















lecteur 

qui referez mieux cette région de mon livre 

en la lisant

vous ne manquerez pas 

d’y inclure les développements 

qui s’imposent



le fait de déplacer 

un mot d’une région à l’autre

est par essence ce qu’on appelle la poésie






















la projection 

par touches amène 

une mise en mouvement


c'est la signification même qui se met 

à tourner

à engendrer 

en quelque sorte des significations 

symétriques 


la portée 

du poème résulte 

de la recherche...

des conjonctions 

de formes et 

de structures grâce à quoi une idée 

du monde émise 

dans son lieu rencontre ou non 

d’autres idées 

du monde


la parole

 

du poète mène 

de la périphérie à la périphérie  reproduit la trace 

du nomadisme circulaire  


c’est-à-dire 


qu’elle constitue toute périphérie en centre 

et plus encore, 

qu’elle abolit la notion même 

de centre et 

de périphérie


















le héron

qui dort tout le jour

est en fait 

un animal très respectable


 



le vent du soir

l’eau clapote

aux pattes du héron
























12

la sécurité est un parfum



*


la conscience est l'essence 

des cinq éléments

 

nous l'appelons 

le soleil
















le soleil veut dire 

la lumière de notre être


dans cette lumière 

apparaissent dans le temps un nombre infini d'images 

et de mondes


*


air vif 
dans mes poumons comme une longue gorgée 
d'eau fraîche



*


8

l'air était maternel

les racines croissaient


*


accumule puis distribue 


être 

la partie du miroir de l'univers 

la plus dense

la plus utile et la moins apparente 


le silence du matin

l'appréhension des couleurs

la chance de l'épervier

















la poésie 
est de toutes les eaux claires 
celle qui s'attarde le moins aux reflets 
de ses ponts



une forêt de fantômes

une lame de lumière

l'aigu


au centre du point aveugle  l'espace blanc

le terrain vague


un étrange violet composé d'ombres entremêlées 

















question

comment vivre sans inconnu devant soi




un 
orage 
s'informe 
dans la boucle 
d'une hirondelle




























on pouvait 

s'occuper aussi à remonter la pente telle 

une échelle du temps 

en associant mentalement les altitudes 

aux dates de l'Histoire


on se composait 

une chronologie de brocante

 

la fantaisie 

des références compensait le manque 

de rigueur






















si nous partions de 

800 mètres salut à Charlemagne à 
1100 mètres  chevauchaient les chevaliers de la Table ronde à 
1500 on avait abordé le Nouveau Monde à 
1700 Louis XV régnait Napoléon suivrait à 
1800 puis 

il y aurait 

l'exil d'Hugo 
la Belle Epoque 
la mort d'Apollinaire 
le génocide arménien
l'Aéropostale 
la relativité restreinte
l'évolution créatrice
le mystère de la chambre jaune
la guerre du Kippour 
la libération de Palmyre


après 
2018 
cela deviendrait 
de la science-fiction


en outre 
un col arriverait 
fatalement il faudrait redescendre  
l'histoire des hommes n'est pas une course 
infinie vers le sommet


BLANCTESSON


















la parole en archipel 

la paroi et 

la prairie


la marche du gracieux

la frise de Lascaux 

et 

la sagesse aux yeux pleins de larmes


jeune cheval à la crinière vaporeuse

la dame blanche d'Afrique et

la madeleine au miroir

l'idole qui combat  et la grâce qui médite
























TRANSIR


cette part jamais fixée en nous

l'âge du renne

l'âge du souffle 

la nature et les hommes 


être paralysé de froid

éprouver une très grande crainte

sensation de froid intense


saisir glacer faire frissonner


l'image 
s'élança en lui 
retomba comme un jet d'eau 
de toutes parts 
avec des ondes qui le transissaient

 


vive inquiétude qui paralyse 




paralyser

glacer

stupéfier

étonner

épouvanter

transpercer

saisir

pénétrer

méduser

figer

engourdir

clouer

ébahir

traverser

terrifier

river

morfondre

geler

effrayer

étrangler














ouvre 

la porte du royaume de la lumière

projette 

tes flammes comme le Soleil du matin

éloigne 

l'obscurité et vit dans la lumière du jour 



celui qui 

veut suivre la voie de la Sagesse 

doit s'ouvrir à la fleur de vie et laisser sa conscience

sortir de l'obscurité pour s'envoler dans l'espace et le temps 

du Grand Tout





















TU TROUVERAS

DANS 

LES CLEFS DES NOMBRES 

LA LUMIÈRE QUI ÉCLAIRERA TON CHEMIN

D'UNE VIE A L'AUTRE