vendredi, septembre 13, 2024


au-delà du ciel sous la terre


je t’aimais

avant même d’exister


l’obscurité nous a de nouveau mis à la dérive


ma vie

une goutte d’encre dans une nuit sans fin


il n’y a pas de fin

seulement les sommets enneigés des montagnes

















pas 
de mouvements 
sauf de petits mouvements















de nous la mer

n’a cure


il n’y a pas de fin

seuls les glaciers meurent












il n’y a qu’un seul

espace

infini

la frontière lui donne forme


Steger




un soupçon de lune 

pas trop


doux cris de sommeil

nuits chaudes 

noir clair de l’été

l’exactitude obstinée de la mémoire















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