par centaines
de milliers
des pas
dorment
d’un sommeil
de mort pas
d’ennemis et
d’amis pas
d’amis et
d’ennemis finira-t-il jamais le cortège
des ombres qui va
du vase
de granit jusqu’à la porte
du palais
dessin sur le ciel
obscurci
sont brodés les arbres
funèbres
mais pourquoi ton regard
s’élève
toujours plus haut comme
ébahi
au ciel l’obscurité
s’étend…
la ligne froide des
collines
nuit déferlante
on
l’imagine
avoir pu renverser
le temps
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