entre les errances
du collectif et les ambitions
des notabilités entre les prétentions
démesurées
des corps intermédiaires et celles
d’un Président aussi peu au fait
de sa véritable fonction
que l’étaient ses prédécesseurs et que le seront ses successeurs
disons le mot
la souveraineté
du peuple est en
danger
comment est-on censé vivre
le monde s’entête à sauter
que penser
d’hommes aveuglés au point
d’ignorer les ressorts
de la cruauté qu’ils
déchaînent
du moins
pouvons-nous
être assurés qu’ils mentent
mais comment pourrions-nous ne pas
défier le monde en lui proposant l’apaisement
dont il a besoin
cela ne peut se faire que follement au mépris
du langage violent loin
de l’agitation prophétique
je crois qu’il reste
toujours quelque chose en soi
en moi
que la société n’a pas atteint
d’inviolable
d’impénétrable et
de
décisif
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