le vrai ciel était
gris
le vent ridait
le
Grand Lac
de petites vaguelettes
comme un lac
de gros oiseaux parcouraient
rapidement
le
Bois
comme un bois
et poussant
des cris aigus se posaient
l'un après l'autre sur les grands chênes qui sous leur couronne
druidique et
avec
une majesté
dodonéenne
qui rappelle
les chênes sacrés
de
Dodone célèbres
dans la Grèce antique par les oracles
de Zeus tirés
du bruit
du vent
dans leur ramure
harmonie
vie dodonéenne
la note lugubre du chêne dodonien
semblaient proclamer
le vide inhumain
de la forêt
désaffectée et m'aidaient à mieux comprendre
la contradiction que c'est
de chercher
dans la réalité les tableaux
de la mémoire auxquels manquerait toujours
le charme qui leur vient
de la mémoire même et
de n'être pas perçus par les sens
la réalité
que j'avais connue n'existait
plus
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