la rougeur crépusculaire
s'épuise au fond d'un ouest immobile
la lune
qu’annonce à peine encore
une légère bleui té sur l'horizon oriental
laisse ciller
les étoiles dans l'obscure vacuité céleste
le ciel se dégage en s'assombrissant
un jour
de nuées fait place à
une nuit de constellations
le ciel n’est pas seulement ce qui s’étend au-dessus de nos têtes il est la respiration de l’Être son bleu profond sa lumière ses nuages et ses étoiles sont les visages multiples d’une même vérité invisible la beauté du ciel ne réside pas dans sa forme mais dans ce qu’il évoque
une présence
silencieuse qui nous regarde autant
que nous la regardons
les nomades ont l'âme fixe
le mouvement se fait
pour eux
dans l'espace
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