dimanche, mars 17, 2024

la rougeur crépusculaire 

s'épuise au fond d'un ouest immobile


la lune 

qu’annonce à peine encore 

une légère bleui té sur l'horizon oriental 

laisse ciller 

les étoiles dans l'obscure vacuité céleste


le ciel se dégage en s'assombrissant

un jour 

de nuées fait place à 

une nuit de constellations






le ciel n’est pas seulement ce qui s’étend au-dessus de nos têtes  il est la respiration de l’Être son bleu profond sa lumière ses nuages et ses étoiles sont les visages multiples d’une même vérité invisible la beauté du ciel ne réside pas dans sa forme mais dans ce qu’il évoque 


une présence 
silencieuse qui nous regarde autant 
que nous la regardons













les nomades ont l'âme fixe

le mouvement se fait 

pour eux 

dans l'espace

















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