lundi, octobre 09, 2023

des tragédies
bien des hommes en connaissent 

et même tous
peut-être
si nous comptons les tragédies dues aux circonstances

mais ce que chaque homme se doit à lui-même, en tant qu’homme c’est de ne jamais parler de sa tragédie personnelle  et ce que chacun se doit à lui-même en tant qu’artiste c’est ou bien d’être homme et de ne rien en dire quitte à écrire ou chanter sur d’autres sujets ou bien d’en tirer avec grandeur et fermeté une leçon universelle


l'éducation du stoïcien 


de l’impossibilité 

de créer 

un art supérieur



















pile à lire



la maison 

devant le monde n'est pas 

une maison où l'on 

s'amuse

mais


une maison 

où l'on est heureux





dans la sérénité l’émotion ne 

disparaît pas

mais trouve la paix 


la mort est pleurée comme belle musique

et non plus comme 

cauchemar


le stoïcien n’est pas pierre mais arbre au vent


quand la sérénité 

devient tonalité fondamentale 

d’une âme

c’est en elle à présent

qu’aurore se lève















oh zutas pauvros ou richos montre-moi la forête

le chaparral la torrenzia


le drame reconfigure les fragments 
d’un monde énigmatique 

qui regorge 
de plis mystérieux 
dans lesquels on peut s’enfoncer mais c’est 
notre monde 

tant de choses s’y offrent à aimer 
et si les mots s’agencent en configurations étranges 
c’est pour mieux  
décharger sur nous 

ce mystère 

électrique nommé 

désir


























foudroie le converters

de la ligne de H

fais surgir les suprêmes

les nuits de Young les trémières

belbeaux les fantômes de

poils plaques plumes

et peaux c’est de tout



*



vous qui avez l’entendement sain 

voyez 

la doctrine 

qui se cache sous le voile 

des vers étranges



les hommes se retournent 

dans leur miroir comme les enfants 

dans leur lit 

pour trouver le sommeil


la constance apparente 

des choses est 

ce sommeil 


la permanence 

du visible 

alliée à la confiance que notre identité

ne va pas nous faire faux bond 

pendant la nuit


















la voie 

du logos ne mène à aucun cœur et le 

discours n’est qu’occasion

de 

dévoiler les 

dents blanches






















la nudité

l'objet 

du 

désir  


la suprême abstraction

sans visage muette et 

dénuée qui séduit même 

de 

dos


le solitaire

nulle rencontre 

dans l’espace 

divisible à l’infini


le séducteur

l’inconnu 

doit être ramené au connu