vendredi, septembre 08, 2023



ce pavage 

de solitudes

étouffe la terre vivante


mais que frémisse le sol

ou tempête le soleil

qu'il vente 

des aurores

ou éructe le volcan nocturne

en mille anfractuosités

suinte le suc des corps


*



























ce sentiment baroque 
de la vie

mouvement perpétuel
vis sans fin

spirales et torsades
vertige
élan
ardeur
chaleur
feu
envol 

envolée 
de marbre noir veiné 
d'or

ce sentiment que rien n'épuise 
que rien n'épuisera jamais 

tout n'était pas dit

la mort n'aura pas le dernier mot.... la hantise 
d'en finir
 
pas encore 

un instant
je vous prie

fin 
du ressassement fin 
du ressentiment
de la haine et 
de l'aigreur

ce livre-ci....Maestranza





*



tout chez lui tient 
dans la voix seul vrai repère 
de l’écriture et 
des écrivains 

il y a bien 

un chant 
une musique 
qui faribole sans la moindre once 
de culpabilité avec 
des graves ironiques et 
d’immoraux aigus