dimanche, octobre 01, 2023

la recherche 
de la santé perdue  

la joie retrouvée

pour 

Nietzsche 

vivre 

dans la joie revient à être ivre 

de joie 


mettant dos-à-dos le bonheur platonique d’un Socrate et l’hédonisme démesuré de Calliclès Nietzsche va penser la vie à partir de la santé comme terreau de la joie acquiescement inconditionnel à la vie qu’Albert Camus décrira dans Noces  

toute négation contient une floraison de oui























dès lors il est clair pour notre auteur que réjouir le corps c’est avant tout le faire jouir 

manger danser nager marcher humer respirer dormir aimer 

sont autant de palliatifs à la douleur de vivre et l’angoisse de penser c’est-à-dire des nourritures philosophiques en tant que la philosophie trouve dans la douleur et l’angoisse son tremplin et son impossibilité


c’est pourquoi il est de bon ton de revenir sur une notion majeure sous laquelle la philosophie a souvent flanché par laquelle elle s’est souvent laissée aveugler par son flou caractéristique 

le bonheur 


après le diagnostic et la généalogie il est nécessaire de restituer la santé de l’humain et de la culture de la philosophie et de toute vie consciente

pour ce faire l’amor fati constitue chez Nietzsche le fondement et l’origine de surmonter toute croyance en un bonheur toujours source de désespoir et de déception


Aime ce qui advient  

est le leitmotiv 
d’une philosophie pratique qui structure 
la joie à partir 
de la vie et instaure la vitalité au cœur 
de la pensée elle-même



















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