jeudi, septembre 07, 2023


elle centre l’animal 

mais 


dédoublé inverse 

dessin

symétrique 






















parfait 

il se transfère

sur le fil 

de l’eau plastiquée


toute méthode spéculaire mise 

de côté  une mine graphique et 

du charbon frotté 

dessinent 


le grand calme longtemps attendu sur la rive


le lynx 

est 

droit





la poésie

trouve sa juste place 

dans ces étendues vastes et généreuses qui

du point 

de vue 

de l’humain 

d’ici

s’apparentent à 

un désert 



















on ne sait à quoi d'autres perçoivent l'invisible trace

un regard
un geste imperceptible

disent    ce pourrait être  et 
de le savoir    chacun vertige 
du possible


















le soleil dur donne tout toute la saison


une lumière aride

mine

son calme


le calme pèse

sur les yeux


le sommeil

de trop 

de lumière


on voit 

des fantômes les sordides et somnolents figuiers 

de barbarie


même pas attentifs

à leurs pauvres fleurs



les couleurs scintillantes

les joies atténuées

nos affaires étalées

sont pour les trains bruyants

qui arrivent 

de loin


regardent anxieux

et repartent



devinant quelque alchimie

un hasard malicieux

rapproche 

nos fêlures


effleurement 

où surgit

le sens qui nous lie

dans notre étrangeté



décalque pur au regard fixe ne voit rien qu’un cône infini 

de lumière  ses pupilles rétractées  y répondent 

deux billes















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