Vanités
un poème
composé de 36 scènes et demie
Marie de Quatrebarbes
le décrit comme un livre d’histoire naturelle
il y est question de fleurs de terre d’insectes et de certaines lectures deux auteurs surtout Lucrèce et Michelet.
c’est donc un livre matérialiste ou sur le matérialisme
Mais un matérialisme qui déborderait l’histoire humaine ; désignant l’élargissement du politique et de l’Histoire au « peuple » des insectes dont parle Michelet
car en notre XXI° siècle Les murs de la cité volent en éclats l’humain n’est plus au centre
de fait par contraste avec l’auteur de l’Insecte qui après les sanglantes journées de juin 1848 avait trouvé refuge auprès de la Femme dans la forêt de Fontainebleau célébrant alors la Nature et l’Amour hypothèse Dolf Oehler Vanités se place ici du point de vue du petit de l’innombrable – où se révèle, par un effet d’anamorphose la mort au premier plan : symbole de la disparition de l’homme au centre de l’événement
du point de vue de la forme il y a une recherche de régularité
le vers est long il poursuit son chemin vers la prose
et la stabilité des poèmes dans la page correspond à une recherche de miniatures
que chaque page soit une petite scène morte ou vive ambivalente comme
une vanité
*
Fleurs j’ai dit ce mot par prudence mais il importe peu tout ce qui bat et s’agite cherche refuge
On l’appelle aussi petite chose comme on le dit d’une personne hors de portée aspirant l’air par les pieds
Plutôt que de prendre racine nous passons construire une maison n’est plus notre propriété
Où nos pas nous portent nous allons les pas chargés d’indices suivant les lignes futures d’un mystère probable
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