vendredi, juin 02, 2023





Vanités 

un poème 

composé de 36 scènes et demie


























Marie de Quatrebarbes 

le décrit comme un livre d’histoire naturelle 

il y est question de fleurs de terre d’insectes et de certaines lectures deux auteurs surtout  Lucrèce et Michelet. 

c’est donc un livre matérialiste ou sur le matérialisme


Mais un matérialisme qui déborderait l’histoire humaine ; désignant l’élargissement du politique et de l’Histoire au « peuple » des insectes dont parle Michelet 

car en notre XXI° siècle  Les murs de la cité volent en éclats  l’humain n’est plus au centre 

de fait par contraste avec l’auteur de l’Insecte qui après les sanglantes journées de juin 1848 avait trouvé refuge auprès de la Femme dans la forêt de Fontainebleau célébrant alors la Nature et l’Amour hypothèse Dolf Oehler Vanités se place ici du point de vue du  petit  de  l’innombrable  – où se révèle, par un effet d’anamorphose la mort au premier plan : symbole de la disparition de l’homme au centre de l’événement


du point de vue de la forme il y a une recherche de régularité 

le vers est long il poursuit son chemin vers la prose 

et la stabilité des poèmes dans la page correspond à une recherche de miniatures 

que chaque page soit une petite scène morte ou vive ambivalente comme 

une vanité


*


Fleurs j’ai dit ce mot par prudence mais il importe peu tout ce qui bat et s’agite cherche refuge


 


On l’appelle aussi  petite chose  comme on le dit d’une personne hors de portée  aspirant l’air par les pieds


 


Plutôt que de prendre racine nous passons  construire une maison n’est plus notre propriété


 


Où nos pas nous portent nous allons les pas chargés d’indices suivant les lignes futures d’un mystère probable




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