mardi, juin 13, 2023


on ne comprend rien 

mais on sent tout


comme 
un chien on sent la peur
le tonnerre 

l’apaisement 
la rivière 

la frénésie sexuelle
l’obélisque de Wellington

les conflits de l’humanité avec elle-même 
le dialogue avec le géant 






























le tragique 
du mythe comme le comique de l’Histoire 
la fabuleuse séquence du 
gardien du musardéum  

on finit par reconnaître des sons 
les vagues

par repérer des mots
en général les sexuels  



et même par rire franchement de certaines saillies 






























ce qu’elle attend c’est que le temps se mette adieu Voilà elle va venir maintenant la voilà elle vient paisible comme un oiseau de parodie elle péripatte en titienne port-épique en sautîlant avec un cuicui de quoiquoi qu’elle béguibagoûte du bouc de son bec dont le flic flac éflobouse d’archibourdes les paxottises de son illuverbe un grain par-ci un grain par-là pousse-pousse plein de puces



























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