vendredi, février 24, 2023




Gustave Roud regarde le monde à l’œil nu et la nature ne le distrait pas  On ne sait quel espace amical et tout à la fois défiant le sépare des ciels et des moissons dont il nous entretient  Pourtant je vais et je viens à l’aise dans son univers  Je me dis : il se peut que tout ne soit pas mensonge et mythe dans les contes qu’on m’a faits  Il se peut qu’il existe en chacun de nous une langue silencieuse et secrète d’avant le langage bruyant   et dans le monde à l’abri de notre esprit un univers premier de coutumes joyeuses où Gustave Roud s’est une fois pour toutes établi  Jean Paulhan Œuvres complètes V Critique littéraire II p. 29


























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