samedi, février 11, 2023






dans
 
Manières de faire des mondes 
Nelson Goodman 

traite notamment 
de la question de la vérité 





























quand l'homme décrit le monde il le fait à partir de lui-même de ses croyances de ses convictions et depuis sa culture 

bien qu'une conception du monde puisse être cohérente rationnellement argumentée ou socialement partagée elle ne sera jamais vraie au sens d'un absolu de vérité elle sera temporairement vraisemblable 

d'une certaine manière la manière utilisée pour expliquer un phénomène est limitée dans une époque et une société


dans la pensée de Goodman un physicien Copernic Newton  Einstein n'est pas plus proche de la vérité mais utilise une grammaire différente pour décrire le Réel 

là où Newton parle de forces Einstein parlera d'espace de temps ou de masse 

le langage pour décrire le monde est simplement différent bien que le second relativité générale de Einstein permette des applications nouvelles il n'est pas stricto sensu vrai


selon la lecture de Goodman le scientifique construit littéralement le vrai à partir de l'hypothétique 

ce qui fera dire à Marie-Noëlle Doutreix  

néanmoins la distinction entre le vrai et le faux ne correspond pas à celle entre les versions du monde correctes et incorrectes 

les sciences et les arts participent au même titre à la création de mondes et utilisent des procédés communs 

ainsi le scientifique ajuste la vérité à sa mesure

il décrète en découvrant dessine en discernant 

de plus la vérité ne constitue pas une notion satisfaisante pour évaluer les mondes car ceux-ci ne consistent pas uniquement en propositions verbales 

Goodman analyse les fonctions référentielles sans les hiérarchiser

montrer et exemplifier peuvent être aussi importants que dénoter verbalement

de même la vérité métaphorique acquiert sa valeur propre indépendamment de la vérité littérale 



















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire