nous faisons nos chemins comme le feu ses étincelles
tout bien considéré
sous l'angle du veilleur
toute respiration propose
un règne
la décision de maintenir
la fougue de rendre libre
un lever du jour sur la mer
un voyage
un visage
en pleurs que la brise essuie
l’air est plein du silence des choses qui s’enfuient
crépuscule du matin
Aurore
de sa couche
elle voit se lever Vénus suivie du soleil
les trois marches du
Grand Matin
qui doivent conduire les hommes et les femmes au
Grand Midi
*
l’histoire est réduite à sa nudité
un homme
s’isole au bord de la mer et rencontre
un couple d’amis
il est venu écrire
un livre
la contemplation de l’océan et l’entretien infini avec ses amis métamorphosent son livre lequel s’ouvre intégralement à l’océan autant qu’au feu inspirant de l’amitié.
ainsi la solitude de cet homme devient-elle
un peuple de phrases
lesquelles ne cessent de revenir
comme les vagues
dont il observe chaque jour le flux argenté
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