elle doit tenir
la balance égale
entre
le monde physique de la veille
et l'aisance redoutable du sommeil
les lignes
de la connaissance dans lesquelles
elle couche
le corps subtil de la poésie
allant indistinctement de l'un à l'autre
de ces états différents
de la conscience
l’immobile n’est pas ce qui reste
mais peut-être
le bruit des pierres pendant qu'elle marche sur
elle-même
sans savoir ce qui dure et ce qui s’en va
magicienne de l'insécurité
elle n'a que
des satisfactions adoptives
cendre toujours inachevée

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