mardi, mars 22, 2022


on appelle rubâï 
un genre particulier de quatrain persan
 
dont les premier 
deuxième et quatrième vers 
riment entre eux tandis que le troisième est

un vers blanc



Ne blâme pas l’ivrogne en invoquant ta 
Foi

Ne te redonne pas cet air de faux 
émoi !

Tu ne bois point de vin et tu t’en 
glorifies

Mais tes actes sont tels qu’ils me tueraient d’
effroi




le rubâï est soumis à des règles précises qu’il faut observer à tout prix
sans quoi il n’y aurait plus de rubâï. 

au final
un rubâï se pésente comme 
un petit poème complet qui doit exprimer 
une idée précise



Comme moi, cette cruche un jour fut un 
amant,

Esclave des cheveux de quelque être
charmant.

Et l’anse que tu vois à son col
attachée

Fut un bras qui serrait un beau cou 
tendrement





en outre il doit être clair concis très gracieux s’il traite un sujet galant très profond s’il exprime une pensée philosophique

en un mot le rubâï persan ressemble étrangement au sonnet français  et les poètes persans qui ont produit de beaux rubâïyat sont aussi rares que les poètes français ayant réussi de parfaits sonnets





Qu’est-ce donc que ce Monde ? un séjour 
provisoire

Où sans cesse le jour succède à la nuit
noire.

Cent rois comme Djemchid y vinrent 
tour à tour,

On y vit cent Bahram mourir en pleine 
gloire.




















































 

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