samedi, janvier 15, 2022



un pays imaginaire 

un miroir magique 

dans lequel on fait apparaître ce qu’on veut 



s’il y a lieu

c’est d’abord un silence

le cas échéant 

un temps en suspens 


une lumière rasante qui souligne le paysage

l’absence de mouvement 





















tout est 
répétition re-parcours retour 

en fait
même la première fois 
est 

une  seconde fois


la nostalgie de l’infini

c’est 

un privilège

une chance inouïe

une occasion à ne pas rater

entrer dans ce repli du monde


sens unique

ne pas trouver son chemin dans 

une ville

ça ne signifie pas grand-chose 

mais
s’égarer 
dans 

une ville comme on s’égare dans 

une forêt demande toute 

une éducation



c’est 

une histoire en chute libre




dans ma mémoire

un tapis poussiéreux


les tentatives
les épreuves
les coups reçus




mieux vaut être borgne debout qu’être aveugle à genoux 


un soir d’aubépines en fleurs

 

ne pas assister à ses propres coulisses


c’était 

un vélo Peugeot bleu à trois vitesses


écrire 
c’est broyer
éroder le monde 


sur le sable 

ces signes énigmatiques

il faudra les déchiffrer




avancer fuir encore

on le reconnaît au toucher 


des visages

des visages qui me voyaient





















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