mercredi, octobre 13, 2021


je viens 

de 
la dernière époque 
où 

marchait l’homme 


celui 
qui sait 
réchauffer l'ancien 
pour comprendre le nouveau 
mérite d'être considéré comme un maître


il y a 
dans la poésie

une espèce 
d’écho de mes profondeurs


































celui
qui sait trouver 
le nouveau dans le cœur 
brûlant de l'ancien peut-être
considéré comme au-dessus des lois



je tiens le fil 

j’ai le nez sur la piste


je suis 

depuis longtemps sur la trace


j’entends 

déjà 
dans le fourré le souffle régulier 
des fauves


comme 
sur le papier 
la main et l’œil suivent


la ligne des signes 


je vais 

je finirai par

me surprendre et m’entendre

*



VERBE

Jean vient vite révéler la clef fondamentale

le Verbe est impensable


il est au commencement avec l'impensable

rien ne s'est fait sans lui

il est la lumière que les ténèbres ne peuvent 

ni saisir ni comprendre

on ne doit adorer le Verbe qu'en Esprit et en Vérité



un nouveau 

cycle a déjà commencé 


les masques tombent



*



la poésie 

est saisie de façon irrationnelle


elle se tourne 

d'abord vers la pureté


la 
poésie 
est 

une fluidité

où les cercles 
qui se trouvent projetés 
se dissolvent immédiatement


un système 
de mouvements 
dans lequel elle se différencie 
dans des moments 


*



mes notes

je viens de les relire et je m'interroge


qu'est-ce que tout cela

?

à quoi tout cela sert-il

?

qui suis-je lorsque je lis

?

quelle chose 

suis-je en train de mourir

lorsque

je suis

?


je 
me contemple en moi-même 
depuis

un sommet

et 
je suis 
malgré tout

un paysage 
confus et indistinct



























Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire