mardi, juin 29, 2021


homme 

trop partagé

possède-toi toi-même

fais servir tout le temps à ton bonheur suprême 


chaque instant recueilli 

te vaut l'éternité


ne perds point tant de biens 

après la vanité



































je me promène 

une heure le matin 

trois heures l'après-midi 

à pas vifs 

le même chemin jour après jour  

il est assez beau pour cela



quatre heures de marche par jour

voilà comment ça s'écrit 

à pas vifs

toujours le même chemin et jamais le même

éternel retour du chemin


son histoire 
touche à sa fin

les feuilles de l'épinard se sont repliées
leurs tiges forment 
des coudes




des mots pour tomber à la renverse et marcher à reculons en broyant du noir aux côtés des âmes errantes dérégulatrices de l'autre monde amputées de langage ou de sons et dotées seulement du don de hantise


























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