avec le déroulement de la peinture vient le vent
si on veut la conserver l’enfermer
alors transformée elle disparaît
on ne la retrouve jamais
*
qu’il
oh !
qu’avec son air des anges
il m’élève
me dépose
pourvu
que j’entrevoie
ses marques
ses bizarres lunules
son plumage piqueté sous les ailes
tel
un grand oiseau
des tempêtes après avoir marché
un temps
sur la grève
pourpre-tonnerre
emplumé de tonnerre pourpre
qu’
une brusque bourrasque
de ses rémiges neigeuses éparpille alentour
un sourire colossal
voulant le seul envol
nous évente d’émerveillement
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