SI
l'on défend l'idée
que le temps serait subordonné au sujet
et ne pourrait exister sans lui
on voit surgir
un problème d'ordre quasi-logique
comment le temps
a-t-il bien pu s'écouler avant
notre apparition
?
ce paradoxe
de l'ancestralité a été pointé du doigt
par de nombreux auteurs
à juste titre
car
cantonner
le temps dans le sujet
ou vouloir que le temps n'ait
de réalité que subjective n'est-ce pas
s'interdire d'expliquer l'apparition du sujet
dans le temps
?
le paradoxe est embarrassant
mais le problème d'ordre quasi logique
met-il en difficulté la réflexion ontologique
?
SI
le temps est une construction
le temps historique n'a pas davantage
de réalité que le temps psychique ou vécu
et le paradoxe disparaît
sauf à maintenir que cette même
conscience apparaît dans le temps
*
une nuit est longue
deux le sont davantage
comment en passer trois
?
un mois m'a souvent paru plus court
que la moitié d'une nuit
d'attente
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