8ème examen
sois sobre
actif et chaste évite la colère
en public en secret ne te permets jamais
rien de mal
et surtout respecte-toi toi-même
Pythagore envisageait l'Homme sous trois modifications principales comme l'Univers et voilà pourquoi il donnait à l'homme le nom de microcosme ou de petit monde
rien de plus commun chez les nations anciennes que de comparer l'Univers à un grand homme et l'homme à un petit univers
l'Univers considéré comme un grand Tout animé composé d'intelligence d'âme et de corps était appelé Pan au Phanès
l'homme ou le microcosme était composé de même, mais d'une manière inverse de corps d'âme et d'intelligence et chacune de ces trois parties était à son tour envisagée sous trois modifications en sorte que le ternaire régnant dans le tout régnait également dans la moindre de ses subdivisions
chaque ternaire depuis celui qui embrassait l'Immensité jusqu'à celui qui constituait le plus faible individu était selon Pythagore compris dans une Unité absolue ou relative et formait ainsi comme je l'ai déjà dit le quaternaire ou la tétrade sacrée des pythagoriciens
ainsi selon cette doctrine l'homme considéré comme une unité relative contenue dans l'Unité absolue du grand Tout s'offrait comme le ternaire universel sous les trois modifications principales de corps d'âme et d'esprit ou d’intelligence
l'âme en tant que siège des passions se présentait à son tour sous les trois facultés d'âme raisonnable irascible ou appétante.
or suivant Pythagore le vice de la faculté appétante de l'âme c'était l'intempérance ou l'avarice celui de la faculté irascible c'était la lâcheté et celui de la faculté raisonnable c'était la folie
le vice qui s'étendait sur ces trois facultés c'était l'injustice
pour éviter ces vices le philosophe recommandait quatre vertus principales à ses disciples la tempérance pour la faculté appétante le courage pour la faculté irascible la prudence pour la faculté raisonnable et pour ces trois facultés ensemble la justice qu'il regardait comme la plus parfaite des vertus de l’âme
je dis de l'âme car le corps et l'intelligence se développant également au moyen de trois facultés instinctives ou spirituelles étaient ainsi que l'âme susceptibles de vices et de vertus qui leur étaient propres
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