jeudi, décembre 24, 2020






mon / talon / connaît / le / chemin / avec / moi

marche résolue / observer / examiner 

les signes favorables 




















ce voile qui passe

sur la vision de tous


marcher simplement

sur

un chemin

unique

et

plat









format intérieur: 148 mm x 210 mm

pagination: 122 + 4 couverture

couverture papier: Olin Regular   Blanc Absolut 300 gr

couverture impression: 4+0 R° seul   sans pelliculage

intérieur papier  Olin Regular  Blanc Naturel 90 gr

intérieur impression  1+1 noir R°/V°

façonnage dos carré collé

15 euros


Lionel André

73270 

Villard sur Doron



*


21/12/2020 11:02
SOLSTICE D'HIVER

21/12/2020 13:13
opposition de l'astéroïde 39 Laetitia avec le Soleil 
dist. au Soleil = 2,704 UA  magn. = 9,8


21/12/2020 19:28
rapprochement entre Jupiter et Saturne 
dist. topocentrique centre à centre 
= 0,1°


CHANGEMENTS






























nous voulons situer la poésie...

la question du site n’est posée
ni par le poète lui-même ni par le critique...

situer un écrit... 



















je ris en pleurant... silencieusement
je ne parviens pas à me... du sommeil

j’attaque le brise-lames...
j’observe un nuage...
je dénonce les anachronismes... ou les surprises

je m’accroche aux bruits...
je me présente tout nu...
je me dresse...
je crois que ce n’est pas les mots...


une manière d’écrire déterminée par... 

une compréhension de l’être...


méditer sur le lieu... 

depuis lequel le poète parle et écrit... 


impression... 

je vois à force de mots...
un abîme...

j’aborde le grand escalier...
je reconnais...
je rêve de lire...
je collectionne...

je propage... un fugace nuage de cendre

je laisse affleurer...  la surface...
je reste absent...


où donc les poètes comme... 

mais aussi des romanciers comme... 

se tiennent-ils 

si leurs écrits et leur discours... 

renvoient à une expérience.. 

du langage... 

qui nous semble d’une certaine manière... 

à la fois comme déjà familière et néanmoins étrange... 

étrangère et même  d’avant-garde ...





une langue morte

je disparais...
une indifférence presque agréable...
je souris...



j’écoute...

je me retrouve...

je devine...
j’entends un cri...
j’ai peur...




situer une œuvre en prose ou une œuvre de poésie 
c’est poser la question de son commencement 

où se trouve donc 
le lieu d’où l’écrit tire son origine 





quand bien même une telle élucidation ne pourrait former la préoccupation explicite du poète lui-même  il n’y a aucune raison de lui refuser une connaissance réflexive de ses propres entreprises 

le poète n’est pas cette bouche muette de la destinée

il vaudrait mieux dire alors que son expérience du langage est sans doute plus immédiate que celle du philosophe si immédiate même que la question de l’origine de l’écrit poétique nous rejette en arrière vers l’expérience à la fois humble  historiquement conditionnée et toujours surdéterminée de notre langue maternelle


































 


que la pulsation de la lumière...

suive la vitesse du film...

le soleil vise à nouveau...

les cellules de l'animal...




















image 
d'

une goutte
vitesse phénoménale

elle 
glisse 
sur le verre...

couronne parfaite...

les paupières ne suffisent pas à l'atténuer...



la littérature est 
un art fondé sur l'abus du langage

fondé sur 
un langage créateur d'illusions...

il y a 
du lancer 
puis du retour...

c'est 
une affaire de blancheur...

on a beau la surveiller...

elle est imprévisible...



une seconde interminable...

un courant d'air...
une paire de bacchantes...

une voix enrouée
un certain temps
une hampe
un beau matin
un flot d'éloquence
une femme en mouvement
un chinois
un manteau


la parole 
rebondit plus ou moins....

c'est 
un point 
de réverbération ...

la neige accentue le processus...