jeudi, décembre 03, 2020


lève-toi 

fumée amère... 


j’ai 

descendu

d’innombrables marches 

de brume et de brouillard...



















elles 

se retiraient sous mes pas

en gémissant... 


je suis 

arrivé aux confins de

la terre à son centre si le néant a 

un centre...


la bête dormait... 



elle

ne se réveille 

qu’à l’approche de la peur et je suis 

sans peur...



le pire est déjà arrivé...


tu m’as quitté... 


mais je te rattraperai. 


aussi loin 

que tu ailles et même 

au-delà des enfers dans le chaos 

d’un ciel sans étoiles...



C’est abrüpt

Le mot se disperse dans l’obscur 
et il ne nous reste plus que des livres 
à jeter au monde pour manifester rêves et hurlements

Nous nous organisons autour de textes 
qui s’agitent et se révoltent 
s’altèrent en antilivres
s’échouent en partage 

Nous fabriquons de la transdialectique 
et trafiquons du papier 
nous prenons note d’une cyberpoétique 
dont le verbe fomente l’erreur 
au cœur du réel

Il bruit 

Nous sommes à l’écoute

je suis à l'écoute













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