dimanche, décembre 06, 2020


une tête 

polaire hydrophile 

et des queues aliphatiques hydrophobes


le jour 

je m’égare  

sur de grandes bruyères terminées 

par des forêts


peu de chose à ma rêverie ! 




















une feuille 

séchée que le vent chasse devant moi 

une cabane 

dont la fumée s’élève dans la cime dépouillée 

des arbres 


la mousse 

qui tremble au souffle du Nord 

sur 
le tronc 
d’

un chêne


une roche écartée

un étang 

désert où le jonc flétri murmure !


un être humain 

peut ressembler à l'impression 

qu'
il se fait 
d'

une petite partie de lui


quand 
doit on briser 
les chaînes qui nous oppressent 


quand 
doit on poser
les limites du raisonnable 

?


jusqu'où 

dans quelles proportions 

?


je vous le dis 

il n'y a pas assez d'amour


le silence 

a aussi son bruit























Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire