jeudi, septembre 17, 2020


les promesses 
de Mai n’ont pas été tenues


la révolution 
politique n’a pas eu lieu 

quelle qu’aient pu être 
ses formes


en revanche 
la révolution métaphysique 
a eu lieu

elle a été libertaire




























Le meilleur fut la fin d’un monde tout entier construit sur la hiérarchie qui étymologiquement  suppose le pouvoir du sacré  Le patriarcat associé au monothéisme chrétien avait fait son temps Pour autant la fin des valeurs judéo-chrétiennes n’a pas été suivi par l’avènement de nouvelles valeurs postchrétiennes  Dès lors  l’abolition de la domination du supérieur par l’inférieur a accompagné une transvaluation des valeurs de sorte que l’inférieur s’est mis à dominer le supérieur  Jadis  le patron faisait la loi sur les ouvriers  les enseignants sur leurs élèves  les parents sur leurs enfants  Après Mai ce fut l’inverse  Révolte des esclaves aurait dit Nietzsche  : le nihilisme comme symptôme de ce que les déshérités n’ont plus aucune consolation  

Après 
une longue introduction 
sur la construction du nihilisme

le gauchisme culturel   
l’antifascisme et l’antiracisme revisités 
le structuralisme 
Deleuze
les nouveaux philosophes
Foucault
les libéraux libertaires
la  gauche libertaire  de Bourdieu
la déconstruction de Derrida

O
s’arrête longuement sur 
trois figures  
 
Vladimir Jankélévitch
  
Mikel Dufrenne 

et  
l’affirmation joyeuse
  
Robert Misrahi 

et 
les actes de la joie  

















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