Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
samedi, juillet 11, 2020
si ma vie
pouvait
se passer éternellement à
la fenêtre
et si
je pouvais
rester
ainsi
tel
un panache de fumée immobile
et
vivre
à jamais
le même instant crépusculaire
venant endolorir la courbe des collines…
si
seulement
je pouvais
demeurer
ainsi
jusqu’au-delà de toujours !
si
au moins
en deçà
de cette impossibilité
je pouvais
rester
ainsi
sans
commettre
une seule action
ni
permettre
à mes lèvres pâlies
de
pécher
d’
un seul mot !
vois
comme tout s’assombrit…
le calme
positif du monde me remplit
de fureur
d’
une sorte d’arrière-goût
qui gâche la saveur
du désir
mon âme
me fait mal
un trait de fumée
s’élève
et se disperse
au loin
un ennui anxieux
détourne mes pensées de toi
Fernando
que tout est donc superflu !
nous
le monde
et puis
le mystère de l’un et de l’autre
de
l'intranquillité
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