Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
jeudi, juillet 23, 2020
mon effort
consiste à maintenir
intacte
la sensation de l’inexplicable
comme
un équilibre
durement conquis
je n’ai pas
bien en main l’aptitude à écrire
elle
va et vient comme
un spectre
en
astronomie
un trou noir
crée le vide autour de lui
à cause de son insatiable voracité
se coupant
graduellement de toute source de vie
franchissant
un rayon de non-retour
la brillance
décline et s’éteint
tout
commence
par
un individu
la conscience
de l’homme se trouve
dans les os et la cendre
elle lisait
c'
est ainsi
qu’
elle était heureuse
il faut
cueillir modérément
une
pensée
de
trop
et le bouquet
vous arrache des larmes
une fois
une amorce d’histoire
dans
une suite d’entames
dans
le préambule
le récit
les possibilités de séjour
la résolution des fractures
une abrogation des ruptures
le territoire
l’absorption partielle des traces
la
suggestion
d’
un mur
à
l’endroit
d’
une ligne
discontinue des fragments
une marche
sur
un territoire
une organisation informelle
un temps vacant
un rythme peu soutenu
l’ouverture de temps morts
l’embrasure
des portes
un espace
temps mental
le
basculement
de poignées sur des pièces
vides
elle
dresse les cartes
qu’
elle replace
dans des répertoires historiques
les
tentatives
d’
un franchissement
une litanie
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