Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
lundi, juillet 20, 2020
le mouvement général
est celui
de la bifurcation afin
de produire
une dissonance
et
de s’enfoncer dedans
chaque texte
bloc et ou fragment
est
un agrégateur
il récolte
récole
recolle
attire et suture la langue
dans
une forme fragile et vacillante
elle émet
des signaux
détachés de toute certitude
chaque
page ressemble
un journal de phrases
amas de fragments épars
la question est celle de l’effet
quels effets
produisent ces segments
segments de sens et
trous de sens dans la circulation
des signifiants
?
une agrégation de trous de sens
des formes qui accumulent
une incertitude
ce que
les expériences
contemporaines peuvent faire
au langage
une déliaison logique
une pratique
de
la parataxe déployant
un paysage linguistique
de l’absence de
repères
un parfum et une odeur d’éternité
une odeur de vin doré
bruni et divinement rosé
de vieux bonheur
un bonheur enivré de mourir
un bonheur de minuit qui chante
le monde est profond
ET PLUS
PROFOND QUE NE PENSAIT
LE JOUR
!
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