Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
vendredi, juillet 10, 2020
un mouvement
un déplacement rigoureux
une projection
en avant admettant
de pulvériser méthodiquement
ses assises
là où même
n’être rien
prend
un sens fragmentaire
passage
petit abîme
léger abîme
complice de ce point où l’espace
là
cependant
au plus court
l’espace
tout l’espace nous manque
déchiffrer
ne déchiffre à sa clé
qu’
un autre monde qui se veut provisoire
métamorphoses
comme
autant de morts acceptées
comme
autant de morts
tant que nous serons vivants
à minutieusement
refaire
chute
vide soudain
la passivité
le neutre
la passivité
le neutre
imperceptible décalage
depuis nous ne sommes plus les mêmes
la légèreté devient dure
sans nimbe
sans arrière-plan
le oui
le non
le rire
les larmes
un autre chemin
aux bords étroitement décisifs
nous
attend de notre pensée
comme
une mutation passive
vivre
le neutre
mots
actes
confrontés
défaits
dès que
nous l’éprouvons en nous
comme
une stricte présence
cela
qui maintenant
est
souffle
manque de souffle
la légèreté
la transparence comme
un noyau décentré
porté en soi et hors de soi
au bord du corps et sur le corps
te lisant
quelque chose a peur
quelque chose devine
quelque chose acquiesce
quelque chose qui n’est pas l’inconnaissable
quelque chose qui ne connaît pas
transparence n’est pas transcendance
patiente
ta parole
au plus proche
trace
la mobilité
le
fragment par lequel
tout
une première fois recommence
pour ne pas être dit
intact
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