Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
mardi, juin 16, 2020
et
tout est
toujours maintenant
je me laisse
gagner par la déambulation
il faut transcender
le temps
les mots se tendent
craquent
et
parfois se brisent
sous la tension trébuchent
glissent
périssent
pourrissent d'imprécision
ne veulent pas tenir
en place
ne veulent pas tenir
en repos
la parole au désert est toujours attaquée par
des voix tentatrices
l'ombre qui pleure dans la danse
funèbre
la plainte bruyante de la chimère
inconsolée
lambeaux de pensée
bouts de phrases embrouillées
polyphonie éclatée entremêlée de sons
musiques
chansons tronquées
comme des souvenirs confus
comme
un apaisement
l'origine où tout commence
le détail du motif est mouvement
comme dans la figure
des dix degrés
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