en sommeil
nerfs tendus tout le long
des
jambes
le
sommeil vient
d’
un déplacement
de
croyance
l’étreinte se relâche
l’absurde me
marche sur les pieds
je
me retrouve
dans
un état
d’extrême secousse
éclaircie
d’irréalité avec
dans
un coin
de moi-même
des morceaux du monde
réel
le
temps
à supposer
que j'aie vécu
jadis en
lui
quel était-il
et par quel moyen m'en représenter
la nature
?
l'époque où il m'était familier m'est étrangère
a déserté ma mémoire
n'appartient plus
à ma vie
et
je crois même
qu'il me serait plus
aisé de prendre pied dans la véritable éternité
que de me réinstaller
en lui
pitié
pour celui
qui fut dans le Temps
et qui ne pourra plus jamais
y être
!
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