un biseau dans la cour tombe loin du marteau
une discrète pluie d’épingles côté féminin
descend
de la bouche vers le fond des mousses alors
que l’aube pointe dans les hanches
de biais
la phrase errante
libre lancinante et habitée
se tient en légère apesanteur devenant sinueuse à souhait
tout en restant bien en phase avec l’imaginaire
ébloui de celui
qui a
une
grande
aptitude à
laisser voguer sa
pensée
il parvient à lui donner des impulsions propices au décollage immédiat partant au quart de tour visiter des territoires qui croisent parfois ceux
de sa mémoire
de ses lectures ou
de ses rêves éveillés
derrière
la vitrine rien que le blanc jaillissement
et
un tube froissé
au
loin
seulement
l’horizon bordé des
pas
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