Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
lundi, juin 22, 2020
notre rêve
commande d’abattre les murs
de ne jamais
les remplacer par des frontières nouvelles
d’étendre les horizons
jusqu’à ce que l’œil se perde
loin de nos mondes
et au cœur
de cette tâche sorcière
qui augure les cycles à venir
de nos communications
l’outil
des renaissances
ne peut être autre que
le lien qui nous rive à notre présent
la littérature
ou cette cloison de nos échanges
humains
fantôme rime avec fantasme
une fois dehors
j'
explose libéré
d'
un poids
les aventures ont parfois
une fin
ici
elles n'ont
qu'
une suite
sans compter qu'on n'en sait rien soi-même
une forme d'inquiétude très animale
en route pour le rouge ?
DANS LE SECRET DES PAYSAGES SILENCIEUX
le
temps
d'
un souffle
d'
un battement de paupières
la voie sans nul langage
se donnant le calme
tourner les vers
avec les mots
chercher le pur
au confins du ciel
des nuages
du vent
le bruissement des feuillages
par la fenêtre
une vague blancheur
sur les monts de l'Est
la lune
le fleuve s'éclaire
un poids
une fin
une suite
une forme d'inquiétude
un souffle
un battement de paupières
une vague blancheur
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