combien
il est difficile de serrer de près
les choses
la matière
passe de la joie diffuse à
une sorte de tristesse sourde
tout dure et reste peuplé d’attente
une voix
ni souffle ni respiration
mais
comme infectée
tavelée de silence et de solitude
l’ébauche
des premiers mots
qu’
un enfant
épie
quand il cède à la fascination
des images
là
où je
plie
un roc se dresse
par
des vœux importuns nous fatiguons
les dieux
il
faut bien
que nous vivions
malgré la chute de tant
de cieux
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