pourquoi
pas
une histoire
mais cent mille histoires
?
parce qu’il n’y a plus
à simuler et
à encadrer
mais à faire déferler
le plus amplement
minutieusement et rapidement possible
la narration et sa mémoire
qui vont de l’horreur au comique
du constat de mort répété à l’état mystique
de l’information critique
à la méditation catastrophique
du biologique au métaphysique
en passant
kabbalistement
par la dérision
l’obscénité et
bien entendu
le tragique
voilà
le roman
trouver des mots nouveaux pour
le confinement
vole le feu
vole le sel
vole le projet
de celui
qui se battait dans
une organisation artistique
une école
seulement faite de mots
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