Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
lundi, avril 27, 2020
il suffit
de manipuler le texte comme le temps
on se dit qu'on aurait aimé tout garder
vecteur vitesse
traces et impensés
il n'est pas question d'atténuer la division
la nuit tombe plusieurs fois sur la voile
silence qui se prolonge
une caravelle peinte en rouge
tout n'est pas signe
une chose plus éloignée
tout va bientôt disparaître
nostalgie au futur antérieur
le glacier
plus petit que l'hélicoptère
un point sombre
les dés sont déjà jetés
le temps sur la montagne est plus vaste
avec le souci de couper le souffle
une position apprise
avec le souci de faire silence
une méthode
quoi dire en premier
approcher sans se risquer
les chamois courent depuis la nuit des temps
j'entre dans la foule étrangère
le froid tombe
à ce point
la voie semble plus libre
l'écriture !
sa mise en échos et son possible
chaos
*
journal
un récipient
vide encore entier et déjà en morceaux
ou bien
déjà en morceaux et encore entier
une légère pression
qui se répand tout en tirant la poitrine à la surface
une douleur
verticale dans la tête au-dessus de la racine du nez
comme venant
d'
une ride du front pressé trop intensément
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