jeudi, mars 19, 2020





il 
viendra comme 

un filet 
sur tous ceux qui 
habitent la face de la terre








Aphrodite turbulente 

immense 
dans l'espace
s'est évanouie comme

une vapeur

le tourbillon 
fluide s'est évaporé


on s'arrête
au bord de quelque chose

le bruit
par bifurcations et métamorphoses
occupait l'espace

l'espace
efface le bruit

un invariant 
recouvre l'autre

il y a encore
des failles dans l'enchaînement
logique des preuves


concilier l'impossible mouvement
l'illusoire immobilité

il faut continuer

de quoi avons-nous hérité

?

une bulle de lumière
hors de laquelle

une forme
humaine évolue

la métaphysique 
est du même tourbillon que la musique

la réflexion 
qu'elle que soit sont niveaux est 
une boucle

l'essaim
tourbillonne en sifflant

le multiple
roule en tourbillonnant

la poésie
en double cône a la forme 
du tourbillon




je suis
bien plus moi-même
quand je ne le dis 
pas



l'époque et nous-mêmes 
fabriquons
de l'oubli

nous 
le savons tous


dans l'air distant
les pas se forment d'eux-mêmes

voilà tout 
ce que je sais faire

poésie
le souvenir 
en elle de sa beauté

la petite pyramide grandit
la moyenne grandit encore
la grande fait voir qu'on peut en bâtir

une plus grande


symétries
coïncidences
répétitions
effets de miroirs
écrans


il 
y a 


de 
la raison
de la violence

de l'ordre 
de la croissance

de 
l'intelligence
et
de 
l'envahissement



bientôt
l'espace du monde
sera dans le tombeau
d'

une immense pyramide 
transparente et 
brûlante


énigmes
dans la circulation du sens
et la fureur collective





un filet
une vapeur
un invariant
une forme
une boule de lumière
une boucle
une immense pyramide























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