samedi, janvier 25, 2020



steppe 
est


un 
creuset 
de la vision


sa monotonie dégrise
sa vastitude 
évide

l’archet
vif et sifflant
du mental trouve là 
en s’étirant

la longue 
note sourde du diminuendo 
steppique







c’est 

un paysage 
presque sans paysage

une ténuité 
du visible qui n’atténue pas 
l’acuité du regard mais
au contraire

l’intensifie secrètement

tractatus solitarius Pierre Cendors































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire